L’engagement pour la commune est toujours possible
La vie politique et sociale des communes dépend de la participation volontaire de la population. Qui participe peut aussi avoir son mot à dire. Pour cela, des droits de participation sont nécessaires mais aussi une volonté de participer. Le principe de milice helvétique, soit le travail bénévole des autorités, constitue ici une base importante. Les communes en particulier sont dépendantes de l’acceptation volontaire par de nombreuses personnes d’un mandat ou d’un service pour le bien de la population.
Pour l’Association des Communes Suisses (ACS), 2019 a été l’année du travail de milice. Depuis, des projets supplémentaires, qui tirent parti des potentiels existants, ont été lancés. Intéresser les femmes au travail de milice est un de ces potentiels. Celles-ci sont en effet encore largement sous-représentées dans les conseils communaux. Présenté dans cette édition de «Commune Suisse», le projet «Promo Femina» de la Haute école spécialisée des Grisons va dans ce sens.
La volonté personnelle est toutefois aussi déterminante en matière de participation politique. Actuel président du Conseil d’administration de La Poste, Christian Levrat s’est beaucoup engagé politiquement. Mais ce que l’on ne sait peut-être pas, c’est qu’il l’est encore aujourd’hui à l’échelon communal, dans sa commune de domicile de Vuadens (FR). Son exemple montre que le travail politique est toujours possible au niveau communal. Même si l’on est souvent en déplacement dans sa vie professionnelle.
Dans ce numéro d’octobre, l’ACS lance avec l’Office fédéral de l’énergie (OFE) son soutien à l’Initiative économies d’énergie Hiver. Ce que l’on économise aujourd’hui en énergie est préservé pour la période hivernale. Les autorités peuvent aussi faire beaucoup. Grâce à de bons exemples dans des communes, nous souhaitons montrer comment cela peut marcher. A l’image de Val-de-Ruz (NE) qui éteint l’éclairage public la nuit.